Coup de Gueule / Coup de Coeur

yop
voici un petit topic pour vous défouler ... pour dire ce qui vous gonfle ou ce qui a éclairé votre journée :p

bon alors je commence par un énorme CdG ...

Donc depuis fin avril l'année dernière, le compagnon avec qui j'étais m'a mise à la porte du jour au lendemain. je n'avais que les vêtements que j'avais sur le dos. Donc par la suite, j'ai du trouvé une solution de logement en catastrophe. j'ai été hébergée par un ami, Daniel. Durant les 2 semaines qui ont suivi j'ai pu récupérer des vêtements de rechange, mes affaires de toilette et mon pc. après cela, il n'a plus voulu que je vienne récupérer mes affaires.

donc j'ai du faire intervenir la police par deux fois. la première fois, il n'était pas chez lui. la deuxième fois, il était là. et donc voici le détail de la scène :
on se présente chez lui. Il ouvre la porte.
1 policier : bonjour, nous venons chercher les affaires de la demoiselle ici présente.
lui : Vous avez vos papiers ?
1 autre policier : ?
un autre : seuls les policiers en civil sont en devoir de présenter leur papier attestant de leur fonction. Dans notre cas, les uniformes suffisent.
lui : je demanderais un de mes amis qui bosse dans la police.
1 autre : demandez toujours. Mais nous connaissons mieux notre fonction quiconque.
lui : c'est ce que je vais faire. Sinon il est hors de question de fouiller chez moi.
(en gros, il refuse de me rendre les affaires)
Un policier : mais pour le moment nous ne sommes pas entrés chez vous.
Lui ne sachant plus quoi dire s'adresse à moi comme une sous merde : toi tu me dois du fric.
Daniel : on t'a proposé de te signer une reconnaissance de dette. tu as refusé.
Lui : et puis tu es partie, tu n'as plus rien à faire ici.
moi : Pardon ? c'est toi qui m'as mise à la porte du jour au lendemain sans point de chute
lui : ce n'est pas mon problème.
fin de la discussion qui a eu lieu sur le pas de la porte.
Dans la rue, je me mets à pleurer dans les bras de Daniel.
Un des policiers me dit : Mademoiselle, si on avait pu forcé la porte on l'aurait fait mais là il y aurait eu violation de domicile.
En revenant au poste, un des policiers qui ont été plus qu'un peu échauffés par l'accueil de mon ex demande à un de ses collégues : on peut aller jusqu'à l'abus de confiance ?
et son collègue de repondre : oui on peut.
Donc voilà j'ai porté plainte pour abus de confiance. Mais s'il lui vient l'idée de se débarrasser de quelques unes de mes affaires : il y aura recel en plus de l'abus de confiance.

Fin août, je reçois une convocation à laquelle je réponds. et là j'apprends qu'il a porté plainte pour violation de domicile début juin dernier. il estime qu'il y a violation domicile car il y a un digicode pour entrer dans l'immeuble. Dans ce cas, il pouvait aussi porter plainte contre le concierge, la poste et les voisins ....
Lors de l'entretien, l'enquêteur lui même a trouvé sa plainte ridicule. Mais sur le plan professionnel il est resté neutre. ce que je comprends tout à fait.

début novembre, j'apprends par l'intermédiaire d'une amie qui nous est commune qu'il fait courir le bruit que je ne veux plus de mes affaires. et ce depuis au moins début octobre. Elle a elle-même récupéré certaines de mes affaires. vous imaginez aisément mon déplaisir. elle a récupérer 2 jupes et d'autre chose. Elle me demande si elle peut porter à son anniversaire une des jupes ... ce à quoi je suis ok mais lui dis que je veux récupérer mes affaires. elle est d'accord pour me les rendre.

Fin novembre, je vois son copain d'alors connecté sur msn. je profite de l'occasion pour lui parler et c'est elle qui est derrière l'écran (ce qui tombe très bien) :

Voici le détail de la conversation :
moi : je voulais te demander si je pouvais donner tes coordonnées à la police : c'est pour le recel de mes affaires ... et tant que je n'ai pas ton accord, je ne peux rien faire et pendant ce temps là, cet abruti se débarrasse de mes affaires ...
Elle : Pour être franche, j'ai envie de rester neutre et ne pas être mêlée à cette histoire
moi : malheureusement tu y es mêlée : vu que tu as récupéré des affaires m'appartenant. donc judiciairement tu y es mêlée...
elle : je ne veux pas que la police ait mes coordonnées.
moi : peut être : mais c'est trop tard tu es mêlée indirectement à cette histoire. et d'un autre côté je ne peux pas faire autrement.
elle : non, j'ai juste pris des affaires que l'on m'a donnée.
moi : des affaires que l'on t'a données ? des affaires qui m'appartiennent où je n'ai jamais donné mon accord pour qu'elles soient données ou revendues. et d'un autre côté si je dis "une amie commune" : on va très certainement me demander les noms et coordonnées.
elle : oui. je te l'ai explique qu'il m'a dit que tu ne voulais pas récupérer mes affaires (c'est sa version) et m'a dit que je pouvais les prendre.
moi : sauf que moi je n'ai jamais dit ça.
moi : et bis repetita : je n'ai jamais donné mon accord pour que mes affaires soient vendues ou données.
elle : je n'en savais rien.
moi : donc il va falloir que tu donnes ta version des faits à la police. c'est la loi ... et cela va permettre aux enquêteurs de faire leur boulot. Parce que là tu peux être accusée de recel et lui pour vol avec rétention / abus de confiance. Même si tu "n'en savais rien". Donc vu que je n'ai pas envie que tu aies des ennuis à cause d'un abruti : ce que je te propose que tu me redonnes les affaires que l'autre t'a refourguées.
elle : pour être franche avec toi, elle ne t'iront plus, comme pour elles étaient données, elles sont à ma taille ! (en gros elle refuse de me rendre de mes affaires)
moi : donc tu sera accusée de recel. Et comment peux tu dire qu'elles ne sont plus à ma taille vu que ça fait un moment que tu ne m'as pas vu

Par la suite, je lui ai envoyé un mail en lui expliquant les fait ce qui risquait de se passait. Ce à quoi elle m'a répondu : ça sert à rien de me menacer. e t'avais dit que je te rendrais tes affaires. Elle a prétexté qu'elle n'avait pas eu beaoucoup de temps. et là j'ai doucement ri car elle avait énormément de temps pour passer les week-end chez son chéri d'alors.
pour cet épisode : avant de prendre les affaires, elle pouvait très bien m'appeler pour vérifier les dires de l'abruti ... ensuite, je ne l'ai pas menacée mais mise en garde.
Mi décembre je la revois (elle ne m'a toujours pas rendu mes affaires). Elle me demande si elle peut reporter la même jupe. elle m'indique aussi que la fermeture éclair est à moitié cassée. Là je refuse catégoriquement. si la fermeture éclair est à moitié cassée, je ne veux pas qu'elle abime plus ...
Ensuite il a fallu que j'attende début janver pour les récupérer ...
la jupe qu'elle avait porté a maintenant 2 énormes accro dans la dentelle ... elle est fichue ... ce que je n'ai pas manqué de lui dire quand je l'ai revu dernièrement.

Vers le 20 janvier : je reçois un appel du commissariat du 18. C'est l'officier de police qui a reçu ma plainte d'abus de confiance qui voulait savoir si j'avais récupérer mes affaires. Ce à quoi je réponds par la négative et que j'ai 2 éléments à rajouter : vol de papiers d'identité et le recel (surtout que j'ai un témoin) Là, il me donne rdv pour la semaine suivante.
Lors de cet entretien ensuite, il me dit (la forme n'était pas comme ça mais le fond oui) : bon ! ça commence à bien faire. ils nous fait chi*r celui là. il ne répond pas aux convocations qu'on lui envoit. quand on lui téléphone, il ne répond pas. S'il répond, il aboie au teléphone : vous m'faites chi*r ! pour raccrocher très sec.
Selon lui, j'ai eu de la chance car le juge n'intervient jamais dans ce genre d'affaires. il lit le dossier et le transmet à un bureau de médiation. A croire que j'ai eu de la chance.
(selon des amis policiers : cela constitue une insulte à un officier de police)

donc la semaine dernière, jeudi, le juge ayant ordonné une perquisition chez lui, il a été "cueilli" à 7 heures du matin et placé en garde à vue. je pense que la garde à vue lui a rendu une partie de ses esprits car il a accepté de me rendre mes affaires ... en même temps, vue sa position, il ne pouvait faire autrement. j'ai récupéré ce qu'il restait chez lui de mes affaires ...
Pour l'heure, il me manque encore pour plus de 3 000 euros d'affaires ...
Selon l'aruti, e lui dois toujours de l'argent ... et il estime qu'il y a préjudice moral .... Quand j'ai entendu ça, j'ai fait un sacré bond ... lui un préjudice moral ?
c'est tout de même bien moi qui me suis retrouvée à la rue en 2 minutes chrono ... et qui ai perdu certaines de mes affaires ...
J'ai indiqué à l'officier de police que je souhaitais percevoir des dédommagements pour les jours de travail perdus ... entre la journée de l'entretien et la journée de perquisition ... sans oublier la journée pour le tribunal ... si on dit toujours : le temps, c'est de l'argent ... c'est encore plus vrai en intérim.

La semaine prochaine jeudi, je dois aller au tribunal pour régler cette histoire. et j'amènerais une liste exhaustive des affaires qui me manquent avec un chiffrage ...

La semaine dernière, samedi soir j'ai craqué ... j'ai eu une crise de larmes durant plus d'une heure ... C'est le frère jumeau de mon chéri qui est venu me chercher pour m'amener chez lui le temps que mon chéri rentre (ils habitent l'un et l'autre à 2 rues). La seule solution que son frère ait trouvé : les anti dépresseurs. j'ai dit, de mon propre chef, un demi comprimé suffira amplement.
J'ai craqué car entre le boulot actuel que j'ai (je bosse dans un mail center .... c'est comme les call center sauf que c'est par mai) les 3 heures de transport par jour pour aller travailler, le boulot en lui même et cette histoire ....